Désirez-vous mettre en location un bien immobilier sur Airbnb ? Retenez que l’opération est bien possible. Cependant, vous serez invité à faire la déclaration de certaines données aux organismes fiscaux. D’ailleurs, cette plateforme renseigne ces services sur ce que vous gagnez. Raison de plus, la communication de ces éléments est indispensable. Toutefois, savez-vous ce qu’il faut déclarer ? Retrouvez ici les revenus Airbnb à déclarer aux impôts.
Plan de l'article
Voici les revenus Airbnb à déclarer aux impôts
Lorsque vous faites une inscription sur la plateforme Airbnb pour louer un bien immobilier, vous pouvez percevoir des revenus passifs. L’actif réservé peut être votre résidence principale ou secondaire. Tout compte fait, sur Airbnb, les locations sont dites saisonnières. Ainsi, elles sont frappées par la fiscalité sur le revenu. Vous serez donc invité à faire la déclaration aux impôts de toutes ces plus-values que vous percevrez sur votre bien mis en location.
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Notez que la réservation de bien Airbnb est meublée. Dans ces conditions, les gains générés sont d’office des BIC (Bénéfices Industriels Commerciaux). Ils ne sont donc pas des revenus relatifs aux biens immobiliers. Au cas où, vos chiffres d’affaires n’excèdent pas 23 000 euros, vous pouvez jouir d’une position de LMNP (Loueur meublé non-professionnel). Lorsque vos recettes locatives sont inférieures à 760 euros, elles ne sont pas imposables.
Les revenus Airbnb à déclarer aux impôts : comment ça marche ?
Pour déclarer vos revenus Airbnb aux impôts, vous devez connaître le type de résidence que vous mettez en location sur la plateforme. Comme indiqué en haut, il s’agit d’un logement principal ou celui secondaire. Il est important de le savoir puisque c’est en fonction de cela que la déclaration peut être un impératif ou non. Ainsi, pour une résidence principale ayant plus de deux cent mille habitants, retenez que la déclaration de vos plus-values s’avère obligatoire.
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Vous n’aurez rien à déclarer si la population de votre lieu de résidence n’atteint pas ce nombre. Quand ce seuil est dépassé, il y aura dans ce cas un changement d’usage. N’oubliez pas que la déclaration doit se faire auprès des autorités compétentes. Pour ce qui concerne une résidence secondaire, vous avez l’obligation de communiquer vos revenus, quelles que soient les données.
Sous quel type de juridiction se fait la déclaration ?
Lorsque vous avez le statut d’hôte sur la plateforme Airbnb, vous communiquerez aux organismes fiscaux vos gains gagnés. Ils concernent surtout ceux perçus au cours de l’année écoulée. Par exemple, si vous mettez en location votre bien immobilier en 2021, les plus-values obtenues durant cette année seront déclarées en 2022.
C’est pour cela il est important de connaître le type de juridiction avant de lancer le processus de la déclaration. Du moment où vous êtes possesseur de logement saisonnier sur Airbnb, vous disposez ainsi d’un bien locatif non pérenne. Alors, votre catégorie juridique est sans doute les BIC en raison de votre statut de « Loueur meublé non-professionnel ». Deux régimes fiscaux sont à ce niveau à votre disposition. Il s’agit du type fiscal réel et BIC.
Sous quelle forme de fiscalité se fait la déclaration ?
Vous connaissez déjà les régimes fiscaux qui existent. Pour rappel, ils sont au nombre de deux, à savoir : BIC et réel. Parmi les deux, optez pour la forme de fiscalité des bénéfices industriels commerciaux. Cette dernière est recommandée aux néophytes venus fraîchement dans le domaine immobilier. Sinon, en temps normal, vous devez déclarer vos revenus sous le régime réel en raison des avantages qu’il présente.
Lorsque vos recettes excèdent 50 % des plus-values professionnelles relatives à votre foyer fiscal, vous devez être un LMP (Loueur en Meublé Professionnel). Avant de faire ce changement de statut, contrôlez si vos chiffres d’affaires annuels ont dépassé 23 000 €. Une demande d’obtention d’identifiant RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) s’avère nécessaire à cet effet.
Le régime fiscal le plus rentable
Le régime fiscal que vous devez choisir parmi les deux existants est en fonction de ce que vous vivez comme réalité. Cela dépend également des différents frais et des charges qui vous incombent. Si vos recettes annuelles brutes sont en dessous de 70 000 euros, vous pouvez choisir entre la fiscalité micro-BIC et celle dite réelle.
Vos charges sont-elles négligeables devant le montant méritant une réduction de 50 % ? Dans ce cas, optez pour le régime fiscal micro-BIC. Lorsqu’elles seront importantes, vous pouvez choisir le second régime fiscal. Parlant des frais ainsi que des charges, notez que ces deux éléments tiennent compte de certaines données. Il s’agit par exemple des taux d’intérêt relatifs aux crédits, la taxe d’habitation et foncière, les frais d’entretien, etc.